« Nous nous sommes délibérément tournés vers un projet multilingue afin de créer un contenu accessible autant que possible dans la langue maternelle de nos utilisateurs, mais également de prévenir la mise en place d’un monopole linguistique.
[…]
Il est contradictoire de se plaindre d’une culture anglo-américaine de plus en plus présente sur le Net, tout en imposant des restrictions d’usage des documents et des œuvres appartenant au patrimoine
[…]
De son côté la Wikimedia Foundation, […] souhaite prendre part au mouvement de libération de l’information, par le biais de solutions législatives, réglementaires ou autres. »
– Florence Devouard

NetEconomie a mis en ligne une entrevue avec Florence Devouard, vice-présidente de la Wikimedia Foundation, où il est question de la diffusion du savoir sous licence libre, au cœur des projets Wikipédia, Wikisource, etc. Je ne peux que vous conseiller la lecture de cette intéressante entrevue. Les questions qui y sont sous-jacentes me semblent capitales au sein d’une réflexion sur la diffusion/démocratisation des savoirs – réflexion d’autant plus actuelle, en cette semaine où a été inauguré le nouveau lieu de la Bibliothèque nationale du Québec, soulevant à la fois des bémols* quant au durcissement de sa politique de gestion des droits d’auteur, à la fois des rêves quant au flambeau dont elle pourrait être porteuse, des espoirs.


* Mise à jour 2 juin 2005 : Le texte de Stéphane Stapinsky au sujet de la nouvelle politique de la BNQ sur l’usage des images et des textes « libres de droits » ne semblant malheureusement pas avoir été archivé par l’agora.qc.ca, où ce texte avait été originairement publié, j’ai donc retiré le lien (la référence) que j’y faisais quant aux bémols émis à propos de cette nouvelle politique.